vendredi 16 mars 2007

Les Quinze Joyes de Mariage – Première joye

C’est un livre qu’une bonne amie australienne qui habite en France nous a offert pour notre mariage. Une vieille édition – M DCCC LXXXVII – c’est un livre charmant mais auquel je ne comprends pas grand-chose à première lecture. Car si le livre date de 1887, l’écriture, elle, remonte au milieu du XVe siècle !

Alors je vais écrire mon livre à moi, mes quinze joyes à moi.

La première, ce fut dimanche. J’ai sorti ma serviette de plage de toutes les couleurs. Comme m’a dit mon mari, c’est bon signe : signe que le printemps, ou même l’été, est là. Puis, assise sur la-dite serviette, plaisirs et petits bonheurs simples : le soleil qui me caresse tendrement la joue, comme pour me rassurer que je suis bien en voie de guérison ; la brise, qui me ravive le teint, gris-verdâtre ces derniers jours, et qui agite lentement les branches et les jeunes pousses du saule pleureur ; mon livre, le premier d’Agatha Christie que je lis en anglais, environ 15 ans après avoir lu quelques-uns de ses livres en français, au bord de la piscine en Provence en été ; mon mari, affairé à construire la clôture qui protègera un peu la cour devant la maison.

Mon mari, ma protection. La première joye, c’est cela : c’est de la sérénité, et le temps que je prends pour la savourer.

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