mardi 6 mars 2007

Du fond de mon lit

Si je pouvais récolter les gouttes de sueur dans un seau, je suis prête à parier que les miennes le rempliraient aisément aujourd’hui.

J’ai la grippe. Je ne pense pas avoir déjà eu la grippe. Peut-être dans mon enfance... En tout cas, c’est fort désagréable. Le mieux que je puisse faire est de faire glisser mes chaussons lentement sur le sol pour aller me chercher de l’eau puis me remettre au lit.

Je tousse, je crache, j’éternue, j’ai mal à la tête, j’ai mal aux muscles et aux articulations, j’ai le nez bouché et qui coule tout à la fois. J’ai les 20 symptômes de la grippe décrits sur un des sites internet que j’ai compulsés cette nuit à 1 heure du matin, quand je ne pouvais pas dormir. Et je n’en suis pas fière, non. Normalement, je suis plutôt en bonne santé et n’attrape, au pire, qu’un mauvais rhume, qui dure, au pire, une semaine. Cet hiver, j’ai déjà attrapé quatre virus, et pas des plus inoffensifs.

Je pense que c’est peut-être dû au fait que je ne suis pas allée autant à la gym que l’an dernier (quand je n’ai attrapé qu’une infection à l’oreille et un mini-rhume, à la sortie de l’hiver). Ou bien est-ce que, avec la trentaine, les défenses immunitaires s’affaiblissent ?!

De mon lit, alors qu’hier je ne voyais que du gris et les fils électriques qui se balançaient sans arrêt au rythme de la bourrasque, aujourd’hui je ne vois que du bleu, et le jour est silencieux, calme. Je suis sortie dix minutes sur le patio tout à l’heure et j’ai humé pour la première fois cette année l’air doux du printemps. La BBC me dit qu’il ne fait que 11 degrés, mais on aurait dit qu’il faisait 15. Que c’est agréable !

Comme moi, Baveuse a profité du soleil et s’est étendue sur les lattes de bois, les rayons du soleil caressant ses poils soyeux. Jour après jour, je me sens de plus en plus sereine et heureuse et, comme elle, profite du moment présent, toujours. Comme les choses ont changé récemment ! Comme mon attitude s’est améliorée tout d’un coup. C’est presque incroyable. Et pour la première fois, j’ai l’intime conviction que cette fois-ci, c’est pour durer.

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