jeudi 8 mars 2007

Dans le coton

Quelqu’un a doublé la hauteur des marches de notre escalier pendant la nuit. Un peu plus, et je n’arrive plus à les monter.

J’ai failli ne pas avoir assez d’énergie pour me laver – encore moins pour me rincer et me sécher – les cheveux ce matin.

Un à un, les 20 symptômes de la grippe disparaissent ou s'estompent, mais ce qui ne change pas du tout, c’est le niveau de fatigue extrême. C’est à peine croyable. Hier, je n’avais plus mal aux muscles, mais j’ai passé la pire journée malgré tout. Congestionnée, toussant encore plus, je n’arrivais pas à lire pendant plus d’un quart d’heure, je n’avais pas envie d’écouter la radio ou de regarder un film. Je me suis ennuyée à mourir. Moi qui ne m’ennuie jamais...

Ce matin, comme plusieurs fois pendant la nuit d’ailleurs, je me suis réveillée dans une piscine. Mon pyjama me collait aux jambes, au ventre et au dos, les draps étaient bons à essorer. J’ai dormi 11 heures, mais je me suis réveillée cinq fois en toussant et crachant mes poumons, à m’arracher la gorge. Mon mari est parti travaillé à 7 heures, et miraculeusement je me suis rendormie jusqu’à 9 heures. Ca ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps. Malgré tout, c’est comme si je n’avais dormi que trois heures !

Aujourd’hui, je suis un peu moins congestionnée, et je tolère la fenêtre ouverte. En fait, j’en éprouve même le besoin. Il fait grand beau temps, comme depuis trois jours. L’air frais me ravive un peu, et les sons de la campagne environnante me sortent quelque peu de ma torpeur. Le milan rouge fait ses cercles au-dessus des maisons et nous fait entendre son cri perçant, les moineaux piaillent en virevoltant, le coq croit que c’est encore l’aube.

Et puis bien sûr, à tout cela se mêlent les bruits d’aspirateur de la voisine d’en face, le vrombissement sourd des moteurs de voiture qui passent dans la rue adjacente et... mon propre vrombissement, celui dans ma tête et mes oreilles, celui caractéristique d’un gros rhume et, aussi, donc, de la grippe. Le tout est comme emmitouflé par du coton, mais distinct tout à la fois.

Mon cher mari m’a offert un beau bouquet de tulipes hier soir. Je vais essayer d’en mettre la photo avec ce billet, mais Blogger ne m’a jamais laissé mettre une photo jusqu’ici. Je fais exactement comme ils disent de faire, ça a l’air de marcher, et au moment de publier le billet, rien ne se passe, la photo ne s’affiche pas. Je vais essayer à nouveau. Cela fait 6 mois que je n’ai pas essayé.

Edit: ça a marché! Incroyable! Je vais maintenant ajouter une ou deux images à d'autres billets, comme j'avais voulu le faire à l'époque.

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