samedi 1 avril 2006

Le panais, ce vieux légume

Cherchez le mot ‘panais’ dans le Petit Larousse, et voici ce que vous obtenez : ‘légume utilisé naguère et pour le bétail’. En Angleterre, on en trouve presque toute l’année, et on le sert beaucoup dans les restaurants et à la maison. Et j’adore ce légume ! Un peu comme la carotte dans sa forme et par le fait qu’il est aussi une racine, il est de couleur crème et a une surface plus rugueuse qu’elle, un peu dentelée, un peu bossue. Pourquoi n’en trouve-t-on pas/plus en France ?

Quand mes parents sont venus passer Noël chez nous en 2004, nous avons servi des panais avec le reste du repas traditionnel, rôtis au four avec les pommes de terre et les carottes. ‘Ah, le panais, ce vieux légume !’ a exclamé Maman. Ca m’a fait bizarre. L’Angleterre est-elle si arriérée ? Le panais est tellement délicieux, et il est si bon pour la santé aussi ! Il est plein de potassium et d’acide folique. Il n’y a pas de raison de ne plus l’utiliser ! Je fais une soupe d’hiver bien épaisse délicieuse avec ce « vieux légume » : panais, carotte, pomme de terre et une touche de gingembre.

Et le navet alors, pourquoi a-t-il survécu ? C ‘est vraiment étrange... Qui a décrété que le panais n’était bon que pour les cochons et qu’il ne devait pas être vendu dans les marchés français ? Ceci dit, j’ai fait une recherche dans Google et Yahoo! et le panais semble n’avoir pas été complètement oublié car il est mentionné dans quelques recettes. Je n’en ai jamais vu au Carrefour près de chez mes parents, mais peut-être l’y trouverai-je la prochaine fois que j’irai ?

Prendre son temps...

J’ai pris mon temps, ce matin. Je me suis levée, ai ouvert la fenêtre, puis me suis recouchée et ai passé quelques minutes à regarder le spectacle qui s’offrait à mes yeux derrière les carreaux.

Une immensité toute bleue, et devant, le haut de l’if du voisin, vert foncé, dont les branches étaient balancées par le vent. Puis tout d’un coup, un oiseau coloré s’est posé sur une des extrémités de l’arbre, tout en haut. Je distinguais du jaune et du marron, mais je ne suis pas calée en ornithologie, je ne saurais dire de quelle espèce il s’agissait. On aurait dit qu’il allait tomber, mais non, il devait bien s’accrocher et il suivait le mouvement de la branche avec aisance. Le temps de me décider et d’aller chercher mon appareil photo, bien sûr, il était parti.

Mais alors est apparu un milan rouge (red kite – je ne suis toujours pas certaine de la traduction). Il y en a beaucoup autour de chez nous, et en ce moment, avec le vent qu’il fait, ils doivent s’en donner à cœur joie. Malheureusement, je n’ai pas pu le prendre en photo non plus – il planait et suivait les courants d’air bien trop rapidement pour mon grand zoom... Tant pis, la prochaine fois ! (Edit: la photo date de juin 2006)

Je me suis remise au lit pour quelques instants. J’adore sentir l’air frais sur mon visage alors que le reste de mon corps est enfoui sous la couette. Quelle sensation de bien-être ! Mais maintenant, le ciel s’est un peu couvert, déjà, et il est temps de vraiment commencer la journée. Écrire mon blog pendant que le linge tourne dans la machine, donner de l’eau à Baveuse, prendre mon petit déjeuner. Bientôt, j’irai me promener au bord de la Tamise, à la recherche d’air frais, de vent cinglant, de bruits d’eau, de cris de canards, poules d’eau et cygnes, et peut-être aussi d’inspiration pour mon roman, Au bord de la Tamise, l’histoire de trois jeunes femmes françaises qui vivent en Angleterre depuis un certain nombre d’années et qui ont des vues différentes sur leur statut d’expatriées mais aussi des vie très différentes... À suivre !