vendredi 25 juillet 2008

C'est beau, la vie!

Quand est-ce qu'on sent son bébé bouger pour la première fois?

Voilà LA question que se posent toutes les futures mamans.

Moi je m'attendais plutôt à ce que ce soit 'un jour tu ne sens rien, le lendemain tu sens un coup de pied et tu t'extasies'. On m'avait bien parlé des sensations de papillonnements du début, mais je pensais qu'après cela, ça passait directement aux gros coups de pied.

Eh bien non! Alors c'est comme pour tout, ça depend des personnes. Moi j’ai senti vraiment tôt, finalement, je me rends compte. Mais pas tous les jours, loin de là. D’abord comme des petites bulles vers la 15ème semaine (mais genre deux ou trois fois seulement sur plusieurs jours, puis plus rien pendant deux-trois semaines), puis vers la 17-18ème semaine ces drôles de petits spasmes que tu te demandes si c'est ton utérus (ou même plutôt tes abdominaux) qui se contracte(nt) tout seul(s).

Après, ça se précise (tu te rends compte que ce n’est pas ton utérus/tes abdos), ça devient un peu plus fort, et après ça c’est tous les jours, et après tu sais exactement quand ça va arriver: quand tu manges (surtout du sucré), quand tu t’allonges (surtout le soir!) et parfois quand tu es assise, en fin de matinée et dans l’après-midi. Ca te fait sourire à chaque fois que tu le sens.

Et puis vers la 23ème semaine (cette semaine!), tu ne souris plus à chaque fois, car ça fait maintenant (déjà !) partie de toi, de ta vie de tous les jours. Mais quand tu y penses ou quand ça fait la 40ème fois que tu le sens, tu te dis ‘C'est quand même génial! Y’a vraiment quelqu'un en moi!’

Et quand ça arrive la nuit et que ça te reveille, parfois dans la douleur, là tu ne souris plus du tout et t’as envie que ça s’arrête, juste un petit peu...

Mais quand tu n’as rien senti depuis 3-4 heures, tu commences à t’inquiéter, mais juste un tout petit peu, et puis pouf, ‘ça’ te fait sentir que ‘ça’ existe toujours, et là tu souris à nouveau!

C'est trop beau, la vie!!!

lundi 16 juin 2008

Vraiment anglaise

Depuis un peu plus d’un mois, me voilà vraiment anglaise. Mon mari a décidé de se faire livrer son lait, pour soutenir notre communauté. C’est une bonne idée, même si ça coûte un peu plus cher que de l’acheter chez Tesco une fois par semaine. Ainsi, trois fois par semaine, nous n’avons qu’à ouvrir la porte d’entrée pour avoir du lait frais local. La veille, je sors la ou les bouteilles vides, destinées à être reprises par le « milkman » de chez Dairy Crest le lendemain matin afin qu’elles puissent être réutilisées (après avoir été lavées et stérilisées, j’espère !) Ceci me rappelle mon été au pair, il y a 13 ans... La famille se faisait aussi ainsi livrer le jus d’orange – mais il était fait à partir de concentré, donc je ne l’ai jamais vraiment apprécié. 13 ans déjà, et me voilà bientôt maman. Que s’est-il passé depuis ?! Oh, beaucoup, et un jour, peut-être, écrirai-je mes mémoires sur ces temps révolus...

Quantités industrielles

De dentifrice. Oui, de dentifrice. A cause d’un goût de métal dans la bouche. Dès la sixième semaine. Trois tubes en autant de semaines. Heureusement, ce symptôme-là semble avoir presque disparu, tout comme les nausées et la fatigue (ceci depuis la 11ème semaine). Maintenant à 18 semaines (aujourd’hui !), j’en consomme moins, mais tout de même plus qu’avant. Nous qui pensions que nous allions économiser de l’argent vu le peu de nourriture que j’enfourne... eh bien c’est un peu loupé ! Le dentifrice coûte cher !!!

lundi 3 mars 2008

La campagne anglaise

La campagne anglaise est délicieuse, aujourd’hui. Il y a toujours autant de vent que les cinq derniers jours, mais il fait bon se balader à pied en ville et à vélo dans les petits chemins de la campagne de l’Oxfordshire (même si cela demande un peu plus d’effort !).

Jeudi, je vais à Monaco/
Beausoleil/Nice chez mon amie B, jusqu’à mardi de la semaine prochaine. Quatre jours complets au soleil (espérons-le du moins), à me balader et tâcher de me remettre de façon un peu plus convaincante de cette hypothyroïdie qui me chagrine depuis octobre, l’air de la mer aidant... Malheureusement, ceci veut dire que je louperai mon cours de yoga lundi prochain. Mais rien n’est perdu – je le rattraperai le mercredi d’après, dans un autre cours que donne la prof. Aussi ce midi suis-je partie en reconnaissance dans le petit village d’à côté. C’est notre village idéal. Si un jour nous avons assez d’argent, nous déménagerons là-bas, à 3 kilomètres d’ici, dans la vraie campagne. Imaginez des centaines de très jolies maisons anciennes de brique rouge et grise, beaucoup d’époque victorienne mais un certain nombre bien plus vieilles que ça, et des rues où s’enfilent des cottages typiques anglais les uns après les autres, le tout dans un silence quasi-total, féerique, sans pollution, qu’elle soit olfactive ou auditive, et à quelques mètres seulement de prés à perte de vue. Voilà l’Angleterre comme je l’aime. Mercredi prochain, mon cours sera dans un petit hall tout près des champs. De quoi se remplir les poumons à cœur-joie des bonnes choses de la nature !